Les ingrédients de nos thés aux fruits proviennent de différentes régions du monde, en particulier des zones tropicales et subtropicales, ce qui leur confère un goût unique. Mélangeant savamment le fruité et l’épicé, les ingrédients utilisés pour la composition de nos thés sont par exemple le cynorrhodon, la pomme, les zestes d’orange et de citron, les baies de sureau et les cerises.

De par la diversité et la complexité de leur composition, les thés aux fruits ont un effet notable sur le corps et le bien-être. En raison de la présence de nombreuses vitamines essentielles, de sels minéraux et de leur faible acidité, les thés aux fruits sont excellents pour la santé, et particulièrement indiqués pour les enfants et les adolescents. Ils tonifient le métabolisme en renforçant par ex. le système immunitaire, en stimulant la digestion et la circulation sanguine, en soulageant la fatigue et en atténuant les symptômes de rhume (toux, gorge râpeuse, etc).

Les plantes sélectionnées pour nos tisanes proviennent en règle générale de pays producteurs tels que l’Égypte, la Chine, l’Amérique du Sud et l’Allemagne. La quantité et la qualité des récoltes dépendent du climat, du sol et des conditions météorologiques. La période de récolte varie en fonction des influences environnementales et du type de plante.

Chaque plante est composée de nombreuses molécules telles que les vitamines, les sels minéraux, les oligo-éléments et les polyphénols (appartenant aux molécules secondaires de la plante), ainsi que les huiles essentielles qui donnent aux plantes leur parfum et leur saveur particulière. Les tisanes composées à partir de ces plantes permettent de couvrir les besoins quotidiens en liquides de manière saine, sans calorie. À part quelques exceptions, les tisanes ne contiennent pas de caféine.

De la même manière que les thés aux fruits, les tisanes et les infusions ont, du fait de leur composition, un effet bénéfique sur le corps humain. Elles permettent de renforcer le système immunitaire, de stimuler la digestion et la circulation sanguine, de soulager la fatigue et d’atténuer les symptômes de rhume (toux, gorge râpeuse, etc).

Le théier est cultivé depuis des millénaires en Chine. Au sixième siècle avant Jésus-Christ, les Chinois ont découvert une nouvelle méthode de transformation du thé que le poète Lu Yu a décrit avec précision en 762 après J.C. Durant le même siècle, des moines bouddhistes chinois ont amené du thé pulvérisé (Matcha) au Japon. Même si l’usage s’est depuis perdu en Chine, la consommation du matcha reste très courante au Japon.

Le travail de Lu Yu a introduit une nouvelle forme de préparation du thé. Durant la dynastie des Tang, le thé compressé en forme de brique (ou autre) était réduit en poudre et infusé avec de l’eau bouillante. Ce procédé a été raffiné durant la dynastie des Song – après l’étuvage et le séchage, les feuilles de thé étaient réduites en poudre dans des moulins en pierre. Cette technique constitue la base de la production du matcha, thé en poudre consommé lors de la cérémonie du thé au Japon.

Durant la dynastie des Ming, le thé est infusé directement avec de l’eau chaude, sans pulvérisation préalable – ce qui demeure encore de nos jours la forme la plus courante d’infusion. C’est durant cette période (16e et 17e siècle) que le thé vert s’est répandu en Europe.

Étymologiquement, Oolong signifie « dragon noir », ou « serpent noir ». C’est un thé traditionnel chinois, auquel on prête des vertus médicinales depuis des siècles.

Il est semi-oxidé, ce qui signifie que le processus d’oxidation est arrêté plus tôt que pour un thé noir. Le degré d’oxidation des thé oolong varie de 8 à 85%.

D’un point de vue gustatif, il se situe entre le thé vert et le thé noir, que l’on désigne parfois comme thé bleu. Unique en son genre, le thé oolong associe la saveur profonde et généreuse du thé noir avec quelques-unes des meilleures vertus du thé vert.

Il stimule le système nerveux et le métabolisme, et possède des effets anxiolytiques et sédatifs.

Le thé blanc, l’un des six thés chinois, doit son nom au duvet blanc qui recouvre les bourgeons du théier lors du printemps.

Produit dans la région de Fujian dans le Sud de la Chine, le thé blanc doit sa qualité à la rigoureuse sélection des bourgeons et à la méthode de fabrication particulièrement délicate. Les thés de qualité supérieure comme le Yinzhen, sont uniquement composés de bourgeons duveteux. Pour produire 1kg de ce thé, environ 30 000 bourgeons récoltés à la main sont nécessaires. Les thés de qualité inférieure incorporent parfois des petites feuilles.

Le goût remarquablement doux et riche de ce thé est dû à la méthode de séchage à la lumière et à l’air, n’entrainant ainsi qu’une très faible transformation du thé. On prête au thé blanc des vertus bénéfiques pour la santé, notamment à cause de son taux élevé en polyphénols, qui sont de puissants antioxydants permettant de neutraliser les radicaux libres et de renforcer le système immunitaire.

Le thé blanc est réputé pour ses vertus diététiques : il aide à brûler la masse adipeuse du corps et permettrait de réduire l’obésité en régulant le stockage des graisses. C’est pourquoi il fût longtemps vendu comme une méthode secrète d’origine chinoise pour la réduction du poids.

Il permet en outre de faire baisser la tension artérielle.

Pour la production de thé noir, les feuilles récoltées sont séchées à l’air libre, puis roulées avant d’être oxydées à une température de 30°C environ. Une fois que les feuilles ont pris une coloration cuivrée, l’oxydation est stoppée et elles sont séchées pendant 20 minutes à une température d’environ 80°C. Elles sont ensuite triées selon leur taille.

Les lieux de culture du thé noir se trouvent dans les régions propices à la culture du théier comme l’Afrique, le Sri Lanka, l’Amérique du Sud et l’Inde.

La période de récolte du first flush (première récolte de l’année) a lieu de la mi-mars au début du mois de mai. La seconde récolte (second flush) a lieu de la fin mai à mi-juillet.

Ce thé permet de combattre la tension artérielle, apaise l’esprit et favorise la concentration.